pourquoi ce titre : ARENA 2012 ???
Pourquoi ce titre : ARENA ?
ARENA, c’est avant tout une tonalité, la vision d’un théâtre vivant, d’un quotidien social métaphorique où le laid, le beau, où les paradoxes et les cris se mélangent, fusionnent : nous interpellent. Ce sont des faciès et des postures prises sur le vif sans code.
Si par cas, l’on retrouve en aplat - ou même en 3D - des taureaux et des êtres curieux, tout aussi bien : « jouets » ou marionnettes de lumière, ce n’est que fortuit. Ils ne sont là que dans un registre de lutte. Ce ne sont que des « animés », des « existants », des « résistants », des « sains et saufs » ou des « tenaces » qui s’accrochent à leur destin, à leur sort, à leur peau. C’est quelque part une illusion, une rêverie à bien des égards!
Pourquoi 2012 ?
Avec l’été 2012 sont arrivés huit sculptures. Elles sont venues ponctuer et dirent à leur façon ce qui est de l’ombre portée, du lisse et du rugueux, une certaine « prise de lumière », un éclat.
Ces sculptures ont été faites librement, sans regard extérieur, simplement comme une fiction, une nécessité.
Il n’y a pas de couleurs sombres : noir, brun, pourpre. Les couleurs sont vives, ce sont celles du soleil d’août à Hourtin dans la nature.
bonne visite au Passage ST Michel
à BORDEAUX
tout le mois d'octobre 2012
jmarie
ARENA 2012 exposition # Jean-Marie Rodrigues # "passage ST-Michel"
au Passage Saint-Michel
14/15 Place de Cantaloup
33800 Bordeaux France
Tél: +33 5 56 74 01 84
Octobre 2012
Présence de faciès, de postures dans l’arène : autour et par ailleurs.
Regards croisés d’anonymes : témoins du temps présent.
Lumière, couleurs, 3D, soleil et ombres…
voir le site du "passage Saint-Michel"
à Bordeaux en cliquant sur
http://www.aupassage.fr
bonne visite
Quelques nouveautés
Texte de Sonia CARRARA
Sa part animale
Saisissante. Envoûtante.
Lorsque l'on pénètre dans la salle George-Sand du centre culturel des Carmes où sont exposées les toiles de Jean-Marie Rodrigues, notre regard se sent comme attiré. D'abord par la couleur des toiles. Des couleurs vives: le rouge, le jaune et le noir, des couleurs qui parlent.
Mais très vite cette attirance dépasse la simple couleur.
Le spectateur se sent comme absorbé par les visages que l'artiste a voulu représenter, par leur force, leur violence parfois. Et surtout par la tension qu'ils dégagent.
En effet, les toiles qui composent cette exposition «Sans vanité,l’homme, l’animal», Jean-Marie Rodrigues explore la figure humaine ou animale, à ce moment précis où s'opère une mutation de l'une à l'autre, où les identités basculent l'une vers l'autre.
Histoire de luttes
Sur les toiles apparaissent des figures farouches, inquiétantes, habitées par des drames et des luttes. «En fait, on ne sait pas trop si ce sont des hommes ou des animaux» confie l'artiste. «Mais tous ces portraits expriment une volonté, des gens qui luttent. A un moment donné, je peignais surtout des humains. Et puis les animaux sont arrivés». Ils se sont imposés à Jean-Marie Rodrigues. Muni de ses acryliques, l'artiste s'isole, «je me mets en condition. Lance de la musique électronique répétitive, mise en boucle». C’est à ce moment-là que je m’aventure et entre dans une sorte d'entre deux : ce qui est de l’ordre de l'inconscient et du conscient. C’est là qu’il se passe des choses...». Il exprime de ce fait son animalité, cette animalité qui sommeille en chacun de nous. «Je peux griffer les tableaux. C'est inconscient, un peu comme un effet de transe».
Et puis il y a l'œil, comme un repère. Histoire d'accrocher encore plus les regards. «L'œil n'est-il pas au centre de ce que l'individu ressent?».
Un individu, un visiteur, qui ne peut pas sortir indemne de cette exposition parfaitement mise en valeur par l'accrochage de Roselyne Giusti-Wiedemann. Peut-être parce que le temps d'une visite sa part animale, notre part animale, a trouvé écho.
Sonia Carrara
16-III-2011
Sans vanité, l'homme, l'animal
Exposition au centre culturel des Carmes
Salle Georges Sand
8 place des Carmes – Langon
Jusqu'au samedi 23 avril 2011
du mardi au samedi de 15H00 à 19H00
Entrée libre
J'aurai le plaisir de vous y accueillir.
Le samedi 19 mars après-midi
Il y a certes des tableaux qui n'ont jamais été montré mais aussi deux fauteuils, dont le « BERLIN – CHAIR – 1923 »
d'après Gerrit RIETVELD.
Bien à vous
Jean-Marie